• Sur les 900 000 freelances enregistrés en France, 47 % sont des graphistes. Le statut d’indépendant est privilégié par ces experts qui gagnent jusqu’à 25 000 € net par mois selon l’étude chiffre d’affaires et rémunérations menée par KobOne, le site de référence des graphistes et créatifs qui rassemblait 70 000 professionnels en 2016. Mais quels sont les principaux avantages du métier de graphiste freelance ?

    Les avantages de devenir graphiste freelance

     

    Devenir graphiste freelance pour l’indépendance et la flexibilité

     

    Parce qu’il travaille à son compte, le graphiste freelance est libre de gérer ses horaires de travail. Ainsi, vous organisez votre emploi du temps comme bon vous semble, que vous préfériez travailler de jour ou de nuit, du moment que vous livrez à temps les commandes de vos clients. La contrainte spatiale est évitée, car vous pouvez emporter votre ordinateur partout et travailler devant la piscine, dans un café ou dans un espace coworking pour rencontrer des gens. Vous évitez la monotonie et devenez plus productif, parce que vous allez pouvoir vous inspirer de l’environnement dans lequel vous vous trouvez. Le graphiste freelance part en vacances quand il le veut, organise ses rendez-vous en fonction de ses disponibilités et entre en relation directe avec ses clients.

    Un large choix de projets et de clients

    En tant que professionnel des arts graphiques, le graphiste freelance est habilité à gérer plusieurs contrats en même temps. Aussi, si une proposition ne vous inspire pas, vous êtes libre de décliner et passer à autre chose. Puisque la relation avec les clients est directe, vous ne risquez pas de vous voir voler la vedette, ce qui n’est pas souvent le cas en entreprise où les meilleures idées sont représentées par les employeurs. Si un client vous donne du fil à retordre, vous pouvez mettre fin au contrat à tout moment. En ce qui concerne les projets menés par un graphiste freelance, cela concerne la création d’un site web attractif, de l’identité visuelle d’une marque, d’un produit ou d’une entreprise, la conception de bandes dessinées, de jeux vidéo ou de dessins animés.

    Du temps pour se perfectionner

    Le métier de graphiste freelance évolue avec le temps, les demandes des clients et les attentes du public cible. La formation en ligne vous aide à vous perfectionner en vous permettant de choisir les modules d’apprentissage que vous recherchez, que ce soit pour améliorer la présence sur le web, démarcher les clients ou appliquer des révisions de tarifs. Parmi les diplômes requis pour être graphiste à son compte, il y a le BTS en Design graphique ou en informatique que vous allez pouvoir obtenir grâce à un programme e-learning qui vous fournit les certificats. Sur internet, les experts en métiers du web et en créations artistiques multiplient les conférences et les vidéos qui vous en apprennent plus sur les nouvelles techniques de la communication, les logiciels de création 3D et les innovations en illustration. Il vous suffit de vous organiser pour travailler à mi-temps et consacrer le reste de la journée à vos formations à distance.

    Graphiste indépendant : un métier polyvalent

    Qu’il s’agisse d’un logo, d’une planche de BD ou d’un site internet qui nécessite un webdesign unique et créatif, le métier de graphiste indépendant implique de la polyvalence. Vous ne risquez pas de tomber sur des projets similaires, ce qui est parfait pour ceux qui détestent la monotonie. Parce que vous évoluez en indépendant, vous laissez libre cours à votre créativité et ne subissez pas la pression. À noter qu’une veille concurrentielle est indispensable pour s’informer de ce que font les autres et des dernières nouveautés dans l’univers du graphisme.

    Un salaire motivant

    Le graphiste freelance facture ses clients en fonction de ses années d’expérience, le travail à effectuer, son talent artistique et les logiciels de création qu’il exploite. En moyenne, un indépendant demande entre 2000 € à 5000 € pour une affiche, 4500 € pour une plaquette, 800 € à 3 500 € pour un logo. Comme il peut cumuler les contrats, le chiffre d’affaires augmente assez vite. Toutefois, les débutants qui optent pour un statut de micro-entrepreneur doivent s’en tenir à un CA annuel maximum de 70 000 €. Pour plus de flexibilité, il vaut mieux fonder une société unipersonnelle, avec des démarches plus compliquées, mais sans aucune limite de chiffres d’affaires.

     


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